L’international ivoirien Jean-Eudes Aholou a permis à Strasbourg d’arracher le point du nul face à Marseille (2-2, 27e journée Ligue 1) ce dimanche 12 mars, en signant un doublé éclair en toute fin de rencontre.
Jean-Eudes Aholou a écœuré Marseille, tout en soulageant aussi Strasbourg, toujours à la lutte pour le maintien. Alors que son équipe était mené 2-0 par des Phocéens réduits à 10 pendant une bonne heure de jeu, l’international ivoirien a marqué deux buts tardifs, en l’intervalle de deux minutes (88e et 89e), pour ainsi éviter une nouvelle défaite aux siens.
Pour son deuxième but, le milieu de terrain de 28 ans avait décidé d’y mettre du panache. Positionné à 25 mètres des buts olympiens, il a décoché une frappe éclair qui est venue se loger sous la barre. « C’est un beau but qui fait du bien à l’équipe », souriait-il au micro de Prime Video à la fin du match. « Il met vraiment une frappe qui vient de nulle part, rigolait l’ancien Marseillais Morgan Sanson. Je n’y croyais pas du tout à la 87e, quand on avait la tête sous l’eau en étant menés 0-2. Mais le foot, c’est le truc. »
Tout proche d’un triplé
Une minute auparavant, l’ancien Monégasque avait déjà réduit le score. Moins joli que le second but, celui-ci n’en n’avait pas moins le mérite de redonner espoir aux Alsaciens. « Quand on revient sur coup de pied arrêté, on se dit qu’on va encore avoir des occasions car ils sont en train de reculer », confie le héros du match.
Héros du match, il l’aurait été un peu plus s’il n’avait pas vu Pau Lopez se détendre pour lui refuser un triplé (90+1). « Je le prends comme elle vient, mais cela ne va pas au fond. Je dédie mon doublé à mon fils Gabriel, qui a onze mois », a conclu celui qui n’a coûté que 3 millions d’euros au Racing l’été dernier.
Outre son doublé, son premier en carrière, Jean-Eudes Aholou a été omniprésent dans cette rencontre. Il a disputé 14 duels (record de son équipe) et récupéré 9 ballons souvent dans des positions hautes. Et quand il avait la balle à ses pieds, l’Ivoirien lançait rapidement les transitions offensives, avec beaucoup de précision et de vista d’ailleurs. « Il a d’énormes qualités pour être un bon joueur de Ligue 1, mais il faut juste qu’il se réveille », a soutenu son entraîneur Fréderic Antonetti.
