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Le Cameroun ouvre sa CAN face au Burkina Faso, ce dimanche 9 janvier 2022 au stade Omnisports Paul Biya. Il y a 23 ans dans le stade du 4 août de Ouagadougou plein à craquer, les Lions indomptables glaçaient les Etalons en match d’ouverture de leur CAN en janvier 1998. Flash-back.
Quel effet cela fait de s’incliner en match d’ouverture d’une CAN que l’on organise ? Très mal certainement. Les sélections africaines qui ont vécu cette mésaventure ne sont ‘’heureusement’’ pas nombreuses. La dernière en date fut le Burkina Faso devant le Cameroun.
Sous les yeux de plus de 30000 spectateurs venus les encourager, les Etalons chutent (1-0). Ils sont domptés par des Camerounais qui, deux ans plus tôt, avaient lourdement perdu le match d’ouverture de la CAN 1996 contre le pays organisateur, l’Afrique du sud (0-3). L’unique but de la partie porte la signature Alphonse Tchami, l’un des rares africains à jouer au Boca Juniors, en Argentine. Le natif de Douala reprend victorieusement un très joli centre de Salomon Olembé (20e). Tout Ouagadougou est ainsi glacé. Tchami marquera encore lors des deux autres matchs de poule contre la Guinée (2-2) et l’Algérie (2-1).
Le Burkina, dont l’effectif est composé pratiquement que de joueurs locaux comme le virevoltant Ismaël Koudou ou encore Seydou Traoré, tente de sonner la révolte. Les hommes de Philippe Troussier, pas très justes techniquement, vont cependant constamment buter sur la solide paire naissante de défenseurs centraux : Rigobert Song et Raymond Kala. Les deux colosses marqueront l’histoire de la CAN. Car s’ils n’ont pas pu éviter la défaite du Cameroun en quarts de finale de cette CAN 1998 contre la RD Congo (0-1), ils seront les pièces maitresses du double sacre des Lions Indomptables en 2002 et 2002.
Les Etalons, eux, rebondissent bien après la défaite inaugurale. Ils dominent en effet la Guinée (1-0) et l’Algérie (2-1) pour terminer 2e de la poule. Pour la première fois de son histoire, le Burkina Faso dépasse donc le 1er tour de la CAN. L’équipe bat même la Tunisie en quarts de finale. Avant de se faire éliminer par l’Egypte (vainqueur de la compétition) aux portes de la finale.
Vingt-quatre ans après cette douche froide à domicile, les Burkinabès ont l’occasion de prendre leur revanche au stade Omnisports Paul Biya. Même si certains cadres de l’équipe actuelle comme Issa Kaboré (18 ans) et Edmond Tapsoba (22 ans) n’étaient pas encore nés.
Demba VARORE