Très attendus au rendez-vous algérien, Mali, Cameroun et RD Congo n’ont pas fait honneur à leur rang. Ils ont échoué dès le premier tour.
En conférence de presse, Nouhoum Diané, sélectionneur du Mali, a vanté son équipe, plaidant qu’il n’y avait aucune sélection plus forte que son groupe au CHAN 2022 en Algérie. Sur la pelouse du stade olympique de Milou Hadefi, mercredi 24 janvier, le petit poucet du groupe D, la Mauritanie, lui a prouvé le contraire. Emmenés par l’expérimenté technicien comorien Amir Abdou, les Mourabitounes ont rivalisé et pris le meilleur sur les Aigles locaux (1-0). Décrochant par la même occasion leur première victoire dans un Chan en trois participations et leur première qualification en quart de finale.
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Une qualification décrochée aux dépens du Mali qui prend la porte dès le premier tour. Il faut dire que les hommes de Nouhoum Diané se sont montrés un peu trop suffisants dans ce tournoi pour espérer mieux. Ils avaient déjà affiché un visage méconnaissable en première période de leur match face à l’Angola (3-1 à la pause), avant de revenir sur la pelouse avec de meilleurs arguments en seconde période (3-3). Face à une Mauritanie bien en place et forte dans les duels, les Aigles, deux fois finalistes du CHAN (2016 et 2021) ont manqué d’idées pour faire pencher le match en leur faveur.
Le Cameroun avait son destin en main avant d’affronter le Niger pour la troisième et dernière journée du groupe F composé de trois équipes seulement. Leader de la poule au coup d’envoi du match avec trois points, les Lions Indomptables n’avaient besoin que d’un nul pour accrocher le wagon des quarts. Mais à l’arrivée, ils ont enregistré une défaite fatale (1-0) face au Mena qui les élimine du rendez-vous algérien.
Pourtant, le CHAN 2022 avait bien démarré pour les hommes de Alioum Saidou, avec une victoire face au Congo (1-0) lors de la première journée. Mais derrière, ils ont dû patienter huit jours avant de revenir à la compétition après avoir été exemptés pour la 2e journée. Une longue pause qui a certainement eu ses conséquences sur leur contreperformance face au Niger, même si elle n’est pas la seule cause.
Deux fois vainqueur du CHAN en 2009 et 2016, la RD Congo est loin de ses heures de gloire dans le football local africain. La preuve, les Léopards ont réussi un CHAN médiocre avec 0 but marqué après les matches de poule (B). Pis, ils ont fait preuve d’un déchet technique écœurant lors de leurs différentes sorties. Si leur attaque faisait pitié à voir, la défense, elle, a pris l’eau face au Sénégal (3-0) lors de la troisième et dernière journée de la phase de groupe. Et ce n’était pas avec leurs seuls deux points au compteur après des matches nulles face à l’Ouganda (0-0, 1ère jrnée) et la Côte d’Ivoire (0-0, 2ème jrnée) que les Congolais allaient espérer passer au second tour. Leur élimination est plus que logique.
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