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Battue lors des deux premières journées, la RD Congo va affronter la Mauritanie, vendredi à Lubumbashi et le mardi 28 mars à Nouakchott, en qualifications pour la CAN ivoirienne. Sébastien Desabre, le sélectionneur français des Léopards, va diriger ses deux premiers matches officiels dans un contexte particulier.
Vous avez été nommé au mois d’août dernier, avez dirigé la RDC seulement à l’occasion de deux matches amicaux en septembre au Maroc face à la Sierra Leone (3-0) et le Burkina Faso (0-1). Avez-vous l’impression que les choses sérieuses démarrent vraiment à l’occasion de ces deux matches contre la Mauritanie ?
Sébastien Desabre : Non, pas du tout. Depuis le mois d’août, j’ai beaucoup travaillé avec mon staff technique. Il y a eu ces matches amicaux au Maroc, mais on a aussi suivi des matches de championnat congolais ou de coupes d’Afrique. Je me suis rendu en Europe pour rencontrer des internationaux et des binationaux, on a travaillé sur la Mauritanie, qui est leader de notre groupe. Mais évidemment, il y a une forme d’impatience avant ces deux rencontres, car elles sont officielles, elles entrent dans le cadre de la compétition.
Elles sont surtout décisives. La RDC a perdu ses deux premiers matches contre le Gabon (0-1) et au Soudan (1-2), et ses chances de qualifications vont beaucoup dépendre des résultats de mars…
Sébastien Desabre : La situation est compliquée, je le sais. Si la RDC ne compte aucun point après deux journées, c’est qu’il y a des raisons. On va affronter deux fois la Mauritanie, qui est une bonne équipe. C’est le leader du groupe et ce n’est pas un hasard. Mais si on veut continuer à croire en une possible qualifications, il va falloir prendre des points. Mathématiquement, nous avons encore la possibilité de nous qualifier, on va jouer nos chances à fond.
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Êtes-vous impatient de vous produire devant votre public ?
Sébastien Desabre : Bien sûr. Je tenais vraiment à ce que se match se dispute en RDC. Ce n’était pas possible à Kinshasa, car le stade des Martyrs n’est pas homologué. Mais on va jouer à Lubumbashi, et c’est vraiment une excellente chose. Cela faisait des années que la sélection n’était pas venue ici. On sent une grosse attente, une grosse ferveur. Quand on est compétiteur, on adore cette pression. Et c’est mon cas.
Le contexte du football congolais est désastreux : les résultats sportifs, que ce soit des différentes sélections ou des clubs, sont mauvais, la fédération est secouée par une crise institutionnelle, des affaires de pédocriminalité ont été révélées…
Sébastien Desabre : Le contexte est en effet particulier. Il y a évidemment beaucoup de pression autour de ces deux matches. Nous sommes des professionnels, on va essayer de gagner les matches. Et aussi d’apporter un peu de réconfort à des Congolais, car il y a des gens qui, dans certaines parties du pays, souffrent beaucoup et ont une vie difficile.
Vous avez malgré ce contexte très négatif réussi à convaincre certains binationaux (A. Kalulu, W. Balikwisha, Kayembe, Laura) de rejoindre la sélection. Est-ce que cela s’est avéré compliqué ?
Sébastien Desabre : Non, pas du tout. Au contraire même. Ils sont très attachés à leur pays d’origine. Ils sont bien sûr conscients des difficultés, mais je trouve justement que leur envie de rejoindre la sélection alors que la situation est difficile témoigne de leur motivation. C’est en effet toujours plus facile de dire oui à une sélection quand tout va bien.
Cédric Bakambu, qui avait exprimé son ras-le-bol devant le manque de professionnalisme, a décidé de revenir en sélection…
Sébastien Desabre : Et c’est une très bonne nouvelle ! Cédric fait une très bonne saison en Grèce avec l’Olympiakos (14 buts, deux passes décisives), c’est un joueur important, attaché à la sélection. Il s’inscrit lui-aussi dans une démarche positive, de professionnalisation de la sélection.
Vous n’avez pas eu beaucoup de temps pour préparer ce match de vendredi….
Sébastien Desabre : Non, en effet. Le temps que tout le monde arrive, nous n’avons vraiment pu travailler que deux jours. Mais on doit s’adapter, ne pas chercher d’excuses. Ce que j’ai vu est rassurant : il y a un très bon état d’esprit dans le groupe, beaucoup d’envie et de motivation, beaucoup d’énergie également. En tant que coach, j’aimerais évidemment avoir plus de temps, mais les trêves FIFA sont courtes…