Formé à l’AS Nancy-Lorraine, l’ancien capitaine des Étalons U20 du Burkina Faso a été pris par le Pôle espoirs de son club formateur. Yael Tiendrebeogo (23 ans) a aussi joué à l’ES Thaon avant de s'engager pro avec Gaz Metan Medias, en première division roumaine. Dans cet entretien avec Sport News Africa, Yael Tiendrebeogo revient sur ses débuts, sa longue blessure, sa carrière en club et avec le Burkina Faso.
Comment ça se passe avec votre nouveau club, le FC Lunéville ?
Yael Tiendrebeogo : Tout se passe très bien, nous avons bien travaillé pendant cette préparation d’été afin d’être prêts pour le championnat, avec des infrastructures de qualité. Je suis content d’être au FC Lunéville.
Comment expliquez-vous votre état de forme actuel après votre longue blessure, une rupture des ligaments croisés du genou ?
Yael Tiendrebeogo : Pour le moment mon état de forme est bon. J’ai retrouvé mes sensations à 100%. J’enchaîne les prestations avec du temps de jeu !
Présentez-nous un peu votre club, FC Lunéville ?
Yael Tiendrebeogo : Le FC Lunéville est un club dirigé par Di sangro Franco depuis des années maintenant. Le club a plusieurs terrains en herbe et un synthétique. Le coach actuel est Kevin Diemunsch que je connais depuis longtemps. C’est un club qui a évolué pendant plusieurs années à un bon niveau de National français ! Un club avec des ambitions et une bonne formation au niveau des jeunes.
Comment ça se passe en championnat pour le club ?
Yael Tiendrebeogo : Nous avons repris le championnat cette semaine avec un match nul pour le premier match. Nous verrons dans quelques semaines où nous allons nous situer au classement ce n’est que le début du championnat, une saison est longue.
Avant de venir à Lunéville, vous avez joué à l'AS Nancy, l'ES Thaon, Gaz Metan, Neuves-Maisons. Racontez-nous un peu comment ça a été ?
Effectivement, j’ai pu passer par ces 4 clubs. L’ASNL où j’ai pu faire toutes mes classes en jeunes jusqu’à mes 18 ans. Un super club structuré. Je suis ensuite allé à l'ES Thaon en National 3 où nous avons fait un excellent parcours en Coupe de France. Ensuite, j’ai signé mon premier contrat professionnel à Gaz Metan Médias ou nous avons fait le championnat mais le club a dû fermer pour des raisons financières. Suite à cette situation, je suis revenu au GS Neuves Maisons où nous sommes montés d’une division.
C’était votre première expérience professionnelle hors des frontières françaises à Gaz Metan en Roumanie ?
Oui c’est bien ça. J’ai eu l’opportunité de signer à Gaz Metan par l’intermédiaire de Salif Nogo et Judicael Nabole que je remercie encore.
Après votre formation à l'AS Nancy-Lorraine, vous avez commencé à vous révéler avec les espoirs de votre club formateur. Parlez-nous un peu de votre formation ?
J’ai intégré le club dès l’âge de mes 12 ans. J’ai suivi tout le cursus de préformation jusqu’à ma signature au centre de formation. A partir du centre de formation c’est un autre niveau nous étions dans des groupes de national toutes les années avec de grosses équipes comme Lyon, Strasbourg, Troyes ou encore Metz.
À l'AS Nancy-Lorraine, où vous avez passé de bons moments, qu’est ce qui vous a manqué pour rester au plus haut niveau avec ce club ?
Peut-être de la chance. J’étais prêt à tout niveau : mentalement, physiquement, techniquement. Je n’ai pas eu la chance au bon moment mais c’est le foot.
Vous avez beaucoup de regrets après ?
J’ai eu des regrets comme toute réponse négative. Mais c’est le foot que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans le sport, il y a toujours des hauts et des bas. Il faut avoir le mental pour savoir rebondir à cela.
Outre votre parcours en club, vous avez été le capitaine des Étalons U20 du Burkina Faso. Dites-nous ce qui a réellement freiné votre progression en sélection burkinabè ?
Au contraire, la sélection m’a donné un coup de pouce pour avoir de la visibilité. Avec mes bonnes performances durant la CAN, j’ai eu des appels de plusieurs clubs. Cela a été un tremplin pour moi et plusieurs de mes coéquipiers.
Justement, à quoi avez-vous pensé au moment de fouler la pelouse pour la première fois avec le Burkina Faso ?
C’était un sentiment de fierté et de joie. J’attendais cette occasion depuis longtemps. Tous les sacrifices que j’ai pu faire de ma vie ont payé. Je suis fier et heureux d’être international burkinabè.
Êtes-vous toujours en contact avec les dirigeants ou les joueurs burkinabè ?
Bien sûr. J’ai tissé des liens d’amitié avec les joueurs. On s’écrit et on s'appelle souvent. Pareillement pour les dirigeants, on s’écrit de temps en temps pour prendre des nouvelles.
Comment analysez-vous votre évolution en club et avec le Burkina Faso ?
Je ne me plains pas, partout où je suis passé j’ai appris auprès de mes camarades et des dirigeants. Je remercie toutes les personnes qui ont contribué à ma progression.
Comment voyez-vous la suite de votre carrière ?
Pour le moment je me concentre au FC Lunéville dans mon club actuel. Par la suite nous verrons les offres qui se proposent. Je vais faire du mieux de mon côté et le reste est entre les mains de Dieu.