Strasbourg a signé un très précieux succès sur la pelouse de Nantes (0-2) en match de la 34e journée de Ligue 1. Une victoire importante qui porte l’empreinte du duo de Sénégalais Habib Diallo et Habib Diarra.
«C'est un soulagement, une satisfaction. On mérite de l'emporter. La victoire ne souffre d'aucune contestation. L'équipe a produit un match courageux. Jusqu'au maintien, il ne faudra compter que sur nous... Et nous sommes sur le bon chemin». Frédéric Antonetti peut remercier ses joueurs qui sont allés dominer Nantes 2-0 à la Beaujoire. Cette victoire est d’autant plus précieuse qu’elle a été acquise contre un concurrent direct dans la lutte pour le maintien.
A quatre journées de la fin, les Strasbourgeois qui étaient 19es à l’arrivée de Frédéric Antonetti en janvier dernier sortent de la zone rouge. Ils sont désormais 14es et disposent de trois points d’avance sur les Canaris, 17es et premiers relégables.
Pour réussir ce parcours, Antonetti s’appuie sur la réussite de l’attaquant sénégalais Habib Diallo. Les deux hommes se connaissent très bien. Pas très loin de Strasbourg, à Metz, ils ont lors de la saison 2018-2019 ramené les Grenats en Ligue 2, Habib Diallo terminant meilleur buteur à l'époque (26 buts). Le Sénégalais est dans la même dynamique, en ce moment, enquillant but sur but.
Cet après-midi à Nantes, le champion d’Afrique 2021 a ouvert le score -sa 18e réalisation en Ligue 1-, et offert le but du break à son homonyme Habib Diarra. Né à Guédiawaye 2004 et arrivé en France cinq ans après, le jeune milieu de terrain, utilisé ces derniers temps sur le côté, est devenu très décisif.
Alors qu’il ne comptait qu’une passe décisive lors de ses 20 premiers matchs en Ligue 1 cette saison, il vient de marquer deux fois et d’enregistrer deux offrandes lors des 4 dernières sorties. Ce qui ravit son entraîneur. «Habib Diarra a beaucoup de qualités. Ce poste lui va bien. Il est explosif mais doit gagner en sang froid. Il est capable de marquer sur des exploits individuels. Pour un 2004, c'est vraiment très bien» loue Frédérick Antonetti.
