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Brahim Diaz : quel avenir au Real Madrid pour le joker de luxe ?

L'avenir de Brahim Diaz refait surface à chaque mercato. Lors de cette fenêtre des transferts, le joueur de 25 ans est encore cité dans le viseur de grosses écuries européennes. Avec un simple statut de remplaçant, le natif de Malaga doit-il quitter le Real Madrid ?

11 titularisations en 23 matchs cette saison

Brahim Diaz

Cette saison, Brahim Diaz a disputé 23 rencontres (1 055 minutes disputées) pour 3 buts et 5 passes décisives. Pour ses 23 apparitions faites avec les Merengues, l'international marocain n'a connu que 11 titularisations, soit 7 en Liga, 2 en Coupe du Roi et 2 en Ligue des champions.

De retour au Real Madrid en juin 2023, Brahim Diaz fait face à une forte concurrence. Dans le secteur offensif, il y a Vinicius Jr, Kylian Mbappé, Jude Bellingham et Rodrygo Goes. Tous ces joueurs passent avant le Marocain dans la hiérarchie. Du coup, il est cantonné à un rôle de remplaçant de luxe. Malgré toutes ses qualités affichées à chaque entrée en jeu, le natif de Malaga n'a pas fait changer son statut aux yeux d'Ancelotti.

Trois écuries européennes se positionnent pour Brahim Diaz

Real Madrid Brahim Diaz a dit non au PSG

Le talent de Brahim Diaz est indéniable. Avec son pied gauche, il est juste un pur régal à voir comme joueur. Offensivement, il est tout simplement impactant et exceptionnel. De belles prestations qui ne sont pas passées inaperçues en Europe.

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D'après les informations de Fichajes, Liverpool, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund ont manifesté leur intérêt pour enrôler l'ancien joueur de l'AC Milan. Les Reds le suivent de près pour potentiellement remplacer Mohamed Salah. Les Bavarois visent le Marocain pour suppléer Leroy Sané, en fin de contrat en juin 2025. Quant au club de la Ruhr, il compte profiter de la belle relation avec les dirigeants madrilènes pour enrôler Diaz. Malgré ces fortes sollicitations, l’ex pépite de Manchester City ne devrait pas bouger.

Brahim Diaz prêt à poursuivre son aventure au Real Madrid

Brahim Diaz

Brahim Diaz se sent très bien au Real Madrid. Sous contrat jusqu'en juin 2027, le joueur de 25 ans se plaît apparemment dans son rôle de supersub. Le 31 décembre 2024 lors de l'entraînement ouvert au public, l'international marocain a réitéré son envie de continuer son parcours dans le club madrilène. Il nourrit de grande ambitions avec son club.

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« Pour l’année 2025, je souhaite beaucoup de titres, de santé, de bonheur et d’amour. C’est ce que nous souhaitons tous. Avec mon équipe, le Real Madrid, je veux remporter de nombreux titres. Je souhaite offrir un bon niveau de jeu, c’est ce que tout le monde attend ici. Tout le monde ne pense qu’aux titres. C’est la philosophie d’un grand club », a-t-il déclaré.

D'après Marca, le Real Madrid apprécie les prestations de Brahim Diaz. Le club songe même à prolonger son contrat qui expire le 30 juin 2027. Un départ n'est pas à l'ordre du jour.

SNA off-season : Ilias Akhomach, le petit génie marocain

L’Afrique a un incroyable talent : Ilias Akhomach. Natif de Els Hostalets de Pierola, une province de Barcelone, le 16 avril 2004, le petit ailier de poche (1m75) a très vite connu l’intérêt des très grands.

Bataille entre le Real et le Barça

De 2007 à 2017, Ilias Akhomach évolue dans l’académie du FC Barcelone. Cependant, il va ensuite rejoindre Gimnastic Manresa où il va rester jusqu’en 2017. Alors âgé de 13 ans, le Real Madrid et le FC Barcelone se font la guerre pour se l’offrir. Le gaucher va toutefois choisir la Masia pour y poursuivre sa formation.

Ilias Akhomach va dès lors casser la baraque chez les jeunes, jusqu’aux U19 avec qui il dispute notamment la Youth League en 2021-2022. Par a suite, il brille avec l’équipe réserve qui joue en D3 espagnole. Des prestations qui vont taper dans l’œil de Xavi puisque le coach espagnol, pour son premier match avec le Barça le 20 novembre 2021, décide tout simplement de titulariser Akhomach qui fait donc ses débuts en pro à 17 ans 7 mois et 4 jours.

De génie de la Masia à crack de Villarreal

Malgré ses débuts en pro, Ilias Akhomach décide de ne pas prolonger son contrat dans son club formateur. C’est alors qu’il part libre à l’issue de la saison 2022-2023, il s’apprête à rejoindre Leeds où le coach espagnol Javi Garcia le désire ardemment. Néanmoins, les tractations tombent à l’eau. « J'allais aller en Premier League. C'est la vérité. Mais ensuite j'ai réfléchi avec ma famille, le directeur sportif est parti, il y a eu beaucoup de changements, Leeds a été relégué », confiait d’ailleurs l’international marocain.

Ilias Akhomach décide alors de rester en Espagne et de signer pour Villarreal. lors de sa première saison en 2023-2024, l’ailier s’illustre avec 4 buts et 5 passes décisives en 41 rencontres. Parfaitement lancé lors de la saison actuelle, il va malheureusement se rompre les ligaments croisés du genou en octobre 2024, une blessure qui le coupe en plein élan. Mais, déjà bien outillé mentalement, le crack de 20 ans promet de revenir encore plus fort qu’avant.

Profil : le Messi marocain

Court sur pattes, formé à la Masia, gaucher, a fait ses débuts professionnels au Barça avant ses 18 ans… Les similitudes entre Ilias Akhomach et Lionel Messi sont nombreuses. D’ailleurs, dans le jeu, elles sont encore plus bluffantes. Capable de dribbler dans un mouchoir de poche, de prendre de vitesse n’importe quel défenseur, et de slalomer entre les adversaires comme s'ils étaient des piquets, le joueur de 20 ans fait sensation depuis ses débuts en pro, que ce soit en Espagne ou en équipe nationale du Maroc. Walid Regragui ne s’y est pas trompé en l’appelant pour la 1ère fois en mars 2024. Depuis, il compte 6 capes avec le Maroc.

Ilias Akhomach fait donc partie de la pépinière monstrueuse du Maroc. Les Lions de l’Atlas comptent ainsi un élément capable de porter très haut les couleurs du Royaume chérifien.

SNA off-season : Aïmen Moueffek, le joyau marocain freiné par des pépins physiques

Né le 9 avril 2001 à Vienne en France, Aïmen Moueffek est passé par Saint-Maurice-l'Exil, le CASCOL à Oullins. Ensuite, il a rejoint l'AS Saint-Etienne lors de la saison 2011/12 pour compléter sa formation et évoluer dans les catégories de jeunes. Cette saison avec les Verts, il a disputé 12 rencontres en Ligue 1.

Débuts intéressants avec Saint-Etienne

Aïmen Moueffek

A l'été 2020 pendant les matchs de pré-saison, Aïmen Moueffek a fait forte impression. Le 7 septembre 2020, le Marocain est lancé dans le grand bain face à l'OM au Stade Vélodrome. Il entre en jeu à la 9e minute pour remplacer Matthieu Debuchy, sorti sur blessure. Il était intéressant dans cette rencontre au poste d'arrière droit, et plein de promesses pour l'avenir.

Moueffek a enchaîné 4 matchs de suite en Ligue 1 avec de belles prestations. Sur une très belle lancée, il a connu son premier hic en carrière ; les blessures.

Un début de carrière gâché par des blessures

Aïmen Moueffek

Parti pour devenir un membre permanent du onze de départ de Saint-Etienne, Aïmen Moueffek a fait face à la dure réalité. Les pépins physiques ne l'ont pas lâché. Tout au long de la saison 2020/21, qui devait celle de la révélation, il n’a disputé que 732 minutes.

La saison suivante, il se blesse au poignet et ne fait son retour qu'en octobre 2021. En mars 2022, il subit une élongation musculaire qui l'éloigne des pelouses pour un temps. Il n'a joué que 6 matchs. Au terme de cet exercice, l'ASSE est relégué en Ligue 2.

Depuis la saison 2021/22, Aïmen Moueffek a connu 8 blessures entre autres fracture au bras, blessure musculaire, la cheville, la cuisse, Coronavirus... Il a raté en tout 25 matchs pour 193 jours d'absence.

Cette saison, il était absent contre le PSG en raison d'une grippe le 12 janvier dernier. Il reste incertain pour la réception du FC Nantes ce dimanche à 14h GMT en Ligue 1.

« Je n'ai pas fait la prépa physique que je voulais, mais aujourd'hui, je me sens super bien. On a pris le temps de bien travailler, de me remettre d'aplomb. Aujourd'hui, les sensations sont bonnes et physiquement, je suis au top. 100 %, je ne sais pas. Mais mon corps réagit super bien. J'ai retrouvé la force que j'avais avant. Je suis bien en ce moment, il faut continuer comme ça », a-t-il déclaré en conférence de presse en septembre 2024.

Un semblant de régularité avec l'ASSE cette saison

Aïmen Moueffek

Aïmen Moueffek a débuté la saison 2024/25 par une blessure à la cuisse qui l'a privé des deux premières journées de Ligue 1 contre l'AS Monaco et Le Havre AC. En championnat, le joueur marocain a fait 12 apparitions sans être décisif dont 5 titularisations et 7 entrées en jeu. Il a disputé en tout 492 minutes.

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Pourtant Moueffek était déterminé à réussir avec son club formateur cette saison. Après la montée en Ligue 1, il avait de gros rêves ; une qualification en Coupe d'Europe.

« Je n’étais pas allé au bout de mon histoire avec le club. Il y a des choses à faire en L1. La Coupe d’Europe, j’y crois. Même si on vient de monter de L2, on sait qu’avec Sainté, tout est possible. Ce club peut créer pas mal de surprises. Tu peux connaître une descente puis l’Europe deux ou trois ans après », avait-il déclaré dans les colonnes de Le Progrès.

Pour le moment, les choses sont dures pour Saint-Etienne. Après 17 journées, les Verts sont 16es, barragistes, avec 16 points.

Aïmen Moueffek reste attaché à son club formateur. Le 3 juillet 2024, le natif de Vienne a prolongé son contrat jusqu'en juin 2028. « Pourquoi avoir prolongé ? Il y avait pas mal de raisons. Déjà, le fait que je me sente bien ici. Ensuite, ce qui a beaucoup joué, ça a été le coach. Je ne vous cache pas que l'année dernière, les six derniers mois, je me sentais vraiment bien avec le coach (ndlr, Olivier Dall'Oglio limogé en décembre 2024). Et je pense que c'est la raison qui m'a poussé le plus à rester ici. Et puis, quand tu te sens bien, quand t'as un coach avec qui tu te sens bien, tu n'as pas forcément envie d'aller chercher ailleurs. Je pense que je n'avais pas fini. J'avais encore une étape à franchir à Saint-Etienne, surtout après la montée. », a-t-il fait savoir devant les médias en septembre dernier.

SNA off-season : Osame Sahraoui, le magicien marocain

Né le 11 juin 2001 à Oslo en Norvège, Osame Sahraoui est un jeune attaquant marocain qui vit une première saison prometteuse en Ligue 1 avec Lille. A mi-parcours, le Lion comptabilise 1 but et 3 passes décisive en 27 matchs toutes compétitions confondues.

De la Norvège à la France

Sahraoui a démarré sa formation à Hauketa avant de rejoindre Vålerenga pour la terminer en 2019, année lors de laquelle il a rejoint l’équipe réserve puis fait ses débuts en équipe première. Avec le club norvégien, il va passer quatre saisons pour 93 apparitions, 13 buts et 15 passes décisives. Au fil des années, les qualités du garçon d’Oslo séduisent au-delà de la Norvège et c’est aux Pays-Bas qu’il va vivre sa première expérience en dehors de son pays natal. A l’hiver 2023, Osame Sahraoui signe alors au SC Heerenveen où il va continuer sa progression et améliorer considérablement son efficacité devant les buts, inscrivant 9 buts et 14 passes décisives en 52 matchs. Précoce, il ne fera pas plus d’un an avec le club batave avant d’être repéré par les recruteurs du LOSC qui ont réussi à mettre la main sur lui à l’été 2024.

Magicien comme Hazard et Neymar

Dès ses premiers pas dans le foot, Osame Sahraoui a fait de la technique sa première qualité. A l’aise avec le ballon, le Marocain est un ailier de débordement très vivace qui est capable d’aller aussi rapidement dans les dribbles que dans ses courses pour ouvrir des brèches à ses coéquipiers. Dans les petits espaces, l’attaquant d’1,70m est également dans le confort grâce à sa fréquence d’appui exceptionnelle et sa capacité à s’exfiltrer des étaux les plus serrés. Son inspiration, Osame Sahraoui l’a tirée d’une légende du LOSC mais pas que. « Il y a eu beaucoup de grands joueurs et je me suis inspiré de beaucoup d’entre eux, dont un qui est passé ici : Eden Hazard. C’est un joueur fantastique et je pense que je suis un peu similaire à lui et je veux montrer mon talent comme il l’a fait ici. On peut dire que je suis similaire à n’importe quel joueur, mais je veux me montrer, écrire mon nom et construire mon héritage. Je ne suis pas ici pour copier mes modèles (il cite également Neymar Jr, ndlr), mais faire mieux », a déclaré le Lion de l’Atlas lors de sa première interview avec le LOSC en août dernier.

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Une première saison pleine de promesses à Lille

Pour sa première saison dans un club du Top 5 européen, Osame Sahraoui s’acclimate tout doucement. S’il n’a pas encore des chiffres affolants (1 but et 3 passes décisives en 27 matchs), le pendant gauche de Zhegrova montre tout de même des signes prometteurs pour l’avenir à Pierre Mauroy ou ailleurs. Et son état d’esprit est irréprochable : « La mentalité est importante pour performer. On ne reçoit jamais quelque chose gratuitement. Il faut travailler et je pense que c’est quelque chose que j’ai mis en place toute ma carrière, toute ma vie. Je n’ai jamais eu quelque chose gratuitement, je dois travailler tout le temps. J’ai eu des gens qui m’ont dit que je ne deviendrai jamais quelqu’un à cause de mon physique, que je suis un peu petit. Je me suis servi de ça comme motivation. Je veux leur prouver qu’ils ont tort », a-t-il lancé aux médias officiels lillois l’été dernier. Un talent qu’il faudra surveiller dans les prochaines années.

SNA off-season : Ibrahim Salah, le Lion en apprentissage en Bretagne

Né le 30 août 2001 à Saint-Josse ten Nood en Belgique, Ibrahim Salah est un attaquant marocain capable d’évoluer aussi bien en tant qu’ailier gauche que dans une position de second attaquant. Cette saison, il n’a marqué qu’un but et délivré une passe décisive avec Brest en 14 matchs toutes compétitions confondues, mais ses qualités ne laissent personne indifférent.

Débuts professionnels à La Gantoise

Le parcours de Salah a d’abord commencé à l’Union Saint Gilloise, avant un passage à Beerschot et son arrivée à La Gantoise où il a terminé sa formation et eu l’occasion de faire ses débuts en professionnels lors de la saison 2022-2023.

Ce sera d’ailleurs son unique saison en Belgique (21 matchs, 3 buts et une passe décisive) car le talent et l’explosivité de celui qui deviendra après un international marocain vont l’amener en Bretagne, à Rennes précisément où il a débarqué au mercato hivernal 2023 pour remplacer le Ghanéen Kamaldeen Sulemana, parti à Southampton.

Grand, mais très technique

S’il est rare de voir les joueurs de grande taille avoir une agilité technique dans les petits espaces, c’est tout le contraire d’Ibrahim Salah qui, malgré ses 1,86m est une bête dans les petits périmètres sur les terrains.

Ses coups de reins, ses changements d’orientation soudains et sa justesse dans les passes font de lui un profil unique. « Lorsque je dribble, j’essaie d’aller vite et de créer le décalage avec une feinte. Je suis assez explosif », se décrit-il lors d’une interview avec le Stade Rennais, comme rapporté par Ouest-France. Le club breton a tout de suite vu toute la palette technique du garçon qui est aussi très polyvalent, étant capable d’évoluer à tous les postes de l’attaque comme il l’a fait à La Gantoise où il a souvent joué en point de fixation : « Il peut jouer sur un côté ou dans l’axe, j’ai été surpris par ce qu’il a montré avec La Gantoise en ce début de saison », appréciait Florian Maurice à l’hiver 2023 après son arrivée.

Au-delà de son habileté à tenter des gestes parfois présomptueux mais toujours avec la même réussite, Ibrahim Salah a aussi une lourde frappe de pied comme sur son but en toute puissance sous la barre transversale lors de la victoire 2-0 de Brest contre Le Havre le 6 octobre dernier. Son premier et unique but pour l’instant avec les Bretons.

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Riyad Mahrez comme modèle

Si le Maroc a Hakim Ziyech qui est aussi l’un des meilleurs artistes sur un terrain, Ibrahim Salah tire néanmoins son inspiration en Algérie. Le jeune ailier a avoué suivre beaucoup Riyad Mahrez qui fait partie des joueurs les plus techniques de sa génération et qui a fait des misères à des dizaines de défenseurs durant son passage en Premier League à Leicester City et Manchester City : « Je m’inspire beaucoup de Riyad Mahrez. J’appréciais son style de jeu, je l’admirais lorsqu’il était à Leicester. C’est un profil assez élancé, fin, qui peut faire la différence avec ses qualités de percussions », a confié Salah dans sa première interview après son arrivée à Brest. Le quintuple champion d’Angleterre est en effet une belle référence pour Salah qui a aussi tout pour devenir un grand.

Champion d’Afrique U23

En attendant son premier trophée en club, Ibrahim Salah a ouvert son palmarès avec la sélection U23 du Maroc. Celui qui a très vite choisi le Maroc pour sa carrière internationale a récolté les fruits de ce choix en juillet 2023 avec le sacre des Lions U23 lors de la CAN U23 que le Maroc a organisé. Salah et ses coéquipiers avaient alors battu l’Egypte (2-1) en finale pour remporter le trophée.  Avant cette Coupe d’Afrique des Nations avec la sélection U23, il avait déjà reçu a première convocation en équipe nationale A en mars 2023 avec Walid Regragui mais il n’a pas eu la chance de faire ses débuts contre le Brésil (victoire historique 2-1) et le Pérou (0-0). A 23 ans, il est jeune et a du temps devant lui. Doté surtout d’un état d’esprit irréprochable, il a tout pour devenir un grand.

« Sur le terrain, je donne tout, je mouille le maillot. Je déteste la défaite ! Je me bats pour mes coéquipiers, et à mon sens c’est important d’être proches d’eux au quotidien, comme si on était une famille », confiait Ibrahim Salah aux médias officiels de Brest en septembre dernier. Un talent à surveiller dans les années à venir.

SNA off-season : Abde Ezzalzouli, le Lion qui brille en Andalousie

Né à Béni Mellal au Maroc, Abde Ezzalzouli a rejoint l'Espagne à l'âge de 7 ans. C'est dans ce pays qu'il a commencé à taper dans le ballon. Lors de sa formation, il est passé par plusieurs clubs ; Peña Ilicitana Raval CF, CD Pablo Iglesias, Kelme CF, Promesas Elche CF et CD Cultural Carrús. Il termine sa formation à Hércules CF où il a joué avec l'équipe première en troisième division espagnole entre 2019 et 2021. Actuel joueur du Real Betis, l'international marocain a disputé 27 rencontres pour 5 buts et 4 passes décisives. Il scintille en Andalousie.

Premiers pas professionnels au FC Barcelone

Au FC Barcelone, Abde Ezzalzouli a connu une ascension fulgurante. A peine quelques matchs avec l'équipe B et il est promu chez les Pros. Le 30 octobre 2021, le Marocain débute sa carrière professionnelle en entrant en jeu à la 80e minute face au Deportivo Alavès. Le 27 novembre 2021, il a fêté sa première titularisation avec le Barça contre Villarreal. Le 12 décembre 2021, il marque son premier but avec les Blaugrana.

Au mercato hivernal 2022, le FC Barcelone s'est renforcé offensivement avec les arrivées de Pierre-Emerick Aubameyang et d'Adama Traoré. Abde Ezzalzouli est désormais relégué dans la hiérarchie des attaquants et n'a plus un temps de jeu conséquent.

Lire aussi : FC Barcelone : Abde Ezzalzouli, de la lumière à l’obscurité

Le 1er septembre 2022, le Lion de l'Atlas rejoint Osasuna sous la forme de prêt. En une saison, il a joué 28 matchs de Liga pour 4 buts et 2 passes décisives. De retour en Catalogne après son prêt, il quitte définitivement le FC Barcelone pour le Real Betis en septembre 2023.

« Dès le premier jour, je lui ai dit (à Ramon Planes) que je voulais juste aller au Betis. Ce que je cherche, c’est de grandir en tant que footballeur… À Barcelone, ils m’ont dit qu’ils voulaient que je reste. Mais dès le début, j’ai été clair sur le fait que je voulais jouer et j’ai décidé de partir. », avait-il dit lors d’un entretien accordé à Marca quelques jours après sa signature au Real Betis.

La confirmation de son talent au Real Betis

Abde Ezzalzouli prolonge son contrat avec le Real Betis

Abde Ezzalzouli voulait du temps de jeu pour continuer par progresser. Le FC Barcelone, avec la concurrence en attaque, ne pouvait pas lui garantir cela. Du coup, il a pris la décision de quitter le club catalan pour celui andalou. Le 1er septembre 2023, il s'est engagé jusqu'en juin 2028 avec le Real Betis avant d'être prolongé d'une année (2029) le 30 octobre 2024.

Lire aussi : Real Betis : Abde Ezzalzouli prolonge son contrat

Dès ses premiers pas au Real Betis, Abde Ezzalzouli a confirmé son immense talent. Pour sa première saison (2023/24), il a inscrit 5 buts en 38 apparitions toutes compétitions confondues. Cette saison, il fait mieux avec 5 buts et 4 passes décisives en seulement 27 rencontres. D'après Whoscored, le joueur de 23 ans réalise 73,6% de passes réussies, 1,1 passes clés, 2,1 dribbles réussis en moyenne par match en Liga. Il est noté à 6,79 par le site spécialisé.

Déjà un élément déterminant pour la sélection marocaine

Abde Ezzalzouli

Depuis mars 2021, Abde Ezzalzouli, entre l'Espagne et le Maroc, a décidé de jouer pour la sélection marocaine. Convoqué à plusieurs reprises sous Vahid Halilhodzic, il n'a pas joué et la Roja avait lancé une dernière offensive pour le recruter. Mais non ! Au finish, l'ailier gauche, après plusieurs hésitations, a confirmé son choix des Lions de l'Atlas.

« Je lui ai parlé deux fois et il est impatient de jouer avec nous. Il est très fier à l'idée de jouer pour le Maroc. Nous allons parler aux personnes en charge de son équipe, le président et le directeur sportif car ils ne peuvent pas vous interdire de jouer lorsque vous êtes éligible. On va essayer de trouver un accord amical, d'expliquer les choses et de trouver une solution acceptable pour tout le monde », déclarait Walid Regragui en décembre 2021.

Le 23 septembre 2022, il honore sa première sélection contre le Chili en amical au Stade Cornellà-El Prat. Il a participé à la Coupe du monde 2022. Avec les Lions de l'Atlas, il compte 21 sélections pour 2 buts et 3 passes décisives.

Avec le Maroc, Ezzalzouli a participé à la CAN U23 de 2023 jouée à domicile. Capitaine de cette sélection Espoirs, il a brillé tout au long de la compétition. Il a porté l'équipe jusqu'au sacre final devant l'Egypte. Auteur de 3 buts et 3 passes décisives, il est le meilleur buteur de la compétition et fait partie de l'équipe-type. L'été dernier, il a remporté la médaille de bronze aux JO 2024.

Lire aussi : CAN U23 : Abdessamad Ezzalzouli, la « superstar» des Lions de l’Atlas

Dribbleur fou, précis dans le jeu de passes dans les petits espaces, Ezzalzouli monte en puissance. Saison après saison, il augmente ses statistiques et devient de plus en plus efficace. Agé de 23 ans, le natif de Béni Mellal dispose encore d'une énorme marge de progression. On n'a pas encore tout vu des qualités du Lion de l'Atlas.

CHAN, CAN et Mondial : une année de défis et enjeux pour le Burkina Faso

À l'orée de cette nouvelle année, la participation des Étalons locaux du Burkina Faso au 8è Championnat d'Afrique des nations (CHAN 2024) qui aura lieu du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, se présente comme le premier gros défi pour le football burkinabè puisque, les premières participations n'ont pas donné les résultats espérés.

En 2014 en Afrique du Sud, les Étalons locaux ont été éliminés au premier. En 2018 au Maroc, malgré les grandes ambitions, ils ont été éliminés au premier tour. En 2020 au Cameroun, l'équipe dirigée par Seydou Zerbo dit Krol, a fait un pas en battant le Zimbabwe 3-1 en match de poules. Mais les Étalons locaux du Burkina Faso, reviendront vite au pays après une défaite face au Mali et un match nul contre le pays organisateur, le Cameroun.

Pour cette 4è participation à une phase finale du CHAN, le Burkina Faso veut faire mieux après sa brillante qualification face à la Côte d'Ivoire, le 28 décembre dernier au stade du 26 mars de Bamako au Mali. Pour ce faire, les Étalons locaux séjournent depuis le 30 décembre 2024 à Zanzibar en Tanzanie pour le tournoi Meeting of Basga. Une compétition qui permettra aux hommes de Issa Balboné de mettre en jambe avant le début du CHAN 2024.

Après le CHAN 2024, la 35è édition de la Coupe d'Afrique des nations, CAN 2025, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, est le deuxième gros défi qui attend les Étalons seniors du Burkina Faso après le fiasco de la dernière édition en Côte d'Ivoire. Le Burkina Faso souhaite faire mieux pour un public sportif qui est toujours dans l'expectative pour le plus beau trophée continental.

En treize participations à la Coupe d’Afrique des nations, les Étalons du Burkina Faso ont atteint quatre fois le dernier carré. En 1998, ils occupent la 4ème place après avoir perdu aux tirs au but face à la RD Congo (après un match nul 4-4) lors de la petite finale. L'un des plus gros exploits du football burkinabè puisqu'en 1998, le Burkina Faso n'avait pas d'équipe. À part, Kassoum Ouédraogo alias Zico qui évoluait à l'époque au VfL Osnabrück en Allemagne comme professionnel, presque tout le reste de l'effectif était composé des joueurs du championnat national.

En 2013 en Afrique du Sud, les Étalons terminent finalistes. Sensation du tournoi, ils ont été battus (1-0) par le Nigeria. En 2017 au Gabon, moqués par certains analystes, les Étalons du Burkina Faso vont prendre la 3ème place contre toute attente au détriment du Ghana. Pour la CAN 2021 au Cameroun, le Burkina Faso va terminer 4ème de la compétition après un match de classement renversant face au pays organisateur.

Jonathan Pitroipa, meilleur joueur de la CAN 2013.
Jonathan Pitroipa, meilleur joueur de la CAN 2013.

En attendant, la première étoile des Étalons du Burkina en Coupe d'Afrique des nations, les supporters du Faso et partout dans le monde ont envie d’avoir une bonne nouvelle venant des Étalons pour une première participation historique à la Coupe du monde de la FIFA. Les qualifications du Mondial 2026 restent le troisième gros défi pour le football burkinabè en 2025. Ces dernières qualifications tournent souvent au cauchemar pour les supporters.

SNA off-season : Oussama Targhaline, l'essuie-glace marocain

Oussama Targhaline est né le 20 mai 2002 à Sidi Belyout, un des 16 arrondissements de la commune de Casablanca, au Maroc. Dès son jeune âge, l’appel du ballon rond résonne dans ses oreilles. Les rues de son quartier sont son laboratoire et lui permettent de faire ses gammes. C’est là-bas qu’à 10 ans, il va éblouir de son talent l'Académie Mohammed VI qui l’invite à faire des tests à Rabat. Il réussit les doigts dans le nez et intègre l’Académie où il restera jusqu’ à ses 18 ans avant de rejoindre l’Olympique de Marseille grâce à Nasser Larguet alors directeur du centre de formation du club phocéen. Aujourd'hui au Havre, il compte déjà 11 matchs de Ligue 1 en 2024-2025.

Un minot avec le profil de Yaya Touré

Oussama Targhaline a un profil rare chez les jeunes milieux de terrains. Avec ses gros compas, le joueur de 22 ans est capable de récupérer un nombre incalculable de ballons. Mais c n’est pas seulement ça son utilité sur le terrain. L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille sait en effet distribuer, casser les lignes avec une passe ou ballon au pied. Des caractéristiques qui font penser à un certain Yaya Touré. Même s’il est encore frêle, le joueur formé à l'Académie Mohammed VI rappelle beaucoup l’ancien international ivoirien dans son jeu.

D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que Jorge Sampaoli l’a fait débuter en pro avec l’Olympique de Marseille le 19 décembre 2021. Dans un club marseillais qui ne fait pas habituellement confiance aux jeunes, Oussama Targhaline a eu sa chance chez les grands à 19 ans à peine. Preuve que ses qualités sautent aux yeux.

Un jeune au mental d’acier

Désireux de jouer, Oussama Targhaline demande ensuite à être prêté pour s’aguerrir. Il rebondit à l'Alanyaspor, en Turquie, à l’été 2022. Il y reste six mois avant de retourner à Marseille. Mais, il ne va pas y rester longtemps puisqu’il rejoint Le Havre en janvier 2023. Un pari gagnant puisqu’en 2ème partie de saison, il dispute 12 matchs de Ligue 2 et contribue au titre assorti d’une montée en Ligue 1. L’élite découvre alors un joueur pétri de talent, capable de récupérer et de construire. Sa première saison pleine ne compte que 14 matchs dans l’élite en 2023-2024 puisqu’il connait une grave blessure à la cheville qui l’éloigne des terrains pendant plus de trois mois.

Déjà des titres

Mais Oussama Targhaline va revenir. Après avoir remporté la CAN U23 avec le Maroc en 2023, il va décrocher la médaille de bronze aux Jeux olympiques 2024. Le milieu de terrain, en plus de ses qualités techniques et physiques, peut aussi s’enorgueillir d’un mental d’acier.

D’ailleurs, il en aura besoin ce dimanche puisque le Havre se déplace…à Marseille, club qui l’a lancé en pro. Et dans un Vélodrome chaud bouillant, les Fadas pourraient avoir des regrets de le voir évoluer avec le maillot adverse.

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SNA off-season : Bilal El Khannouss, le diamant marocain

Né à Strombeek-Bever en Belgique le 10 mai 2004, Bilal El Khannouss a commencé très tôt sa formation. A cinq ans déjà, il intégrait le centre de formation d’Anderlecht (2009) et depuis, sa précocité n’a cessé d’ébahir. Auteur de 2 buts et 2 passes décisives en 17 matchs toutes compétitions confondues, le milieu offensif de 20 ans régale.

Ambition et caractère

Arrivé à 5 ans, Bilal El Khannouss va quitter Anderlecht à 15 ans. Après dix ans, il quitte le club anderlechtois pour Genk en 2019. C’est donc avec les Schtroumpfs qu’il a terminé sa formation et fait ses premiers pas dans la Jupiler Pro League. Son départ, les dirigeants d’Anderlecht ne l’ont jamais digéré mais lui a tourné la page et il assume cette décision qu’il a prise même contre le gré de ses parents.

« On en a déjà beaucoup parlé, mais honnêtement, j’ai passé de très bons moments à Anderlecht. Mais à 15 ans, j’ai dû faire un choix. Je n’avais plus confiance en Anderlecht. Le projet d’avenir de Genk, en revanche, pouvait me convaincre. A mon avis, ils n’avaient pas vu venir mon départ. Ce changement n’a pas été évident. J’ai soudainement dû aller dans un internat, seul, à cent kilomètres de chez moi, mais cela m’a rendu plus fort. Pour moi et ma famille, c’était évidemment très difficile au début. Heureusement, je connaissais quelques gars dans les équipes de jeunes de Genk et j’étais bien encadré. Je suis très heureux que mon ami d’enfance Anouar (Ait El Hadj) fasse également partie de l’équipe », a confié El Khannouss à Bruzz en avril dernier, faisant parler son ambition et son caractère bien trempé pour son âge.

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Bilal El Khannouss, un pur régal

Avec son gabarit souffreteux, Bilal El Khannouss n’est évidemment pas le joueur le plus dur sur l’homme. Mais balle au pied, le Marocain est une merveille à voir jouer. Le jeune milieu offensif marocain est doté d’une vision de jeu exceptionnelle qui lui permet de scanner tout le terrain avant même de recevoir une passe d’un coéquipier. Ayant un goût pour le risque, il n’hésite pas à descendre très bas pour combiner et participer à la relance propre de son équipe.

La confiance et le sang froid qu’il dégage sur un terrain sont d’un niveau incroyable. S’il est aussi bon dans le travail de récupération, confirmant qu’il est un joueur qui pense d’abord au collectif, c’est surtout dans les 20 derniers mètres que Bilal El Khannouss est dangereux. S’il ne tente pas sa chance de loin, il est toujours à l’avant-dernière ou à la dernière passe. La justesse technique dont il fait montre est un avantage pour son équipe qui frustre l’adversaire dans la conservation du ballon. Ses qualités lui ont permis d’être élu « Meilleur espoir de l’année 2022 en Belgique, « Meilleur rookie (débutant » en Jupiler Pro League en 2023 et « Meilleur joueur de la saison 2023-24 » de Genk avant son départ.

Contre Manchester City dimanche, il a été une nouvelle fois immense pour Leicester malgré la défaite (0-2) des Foxes. Au point d’impressionner un certain Pep Guardiola qui lui a glissé quelques mots dans l’oreille après le match. « Guardiola a dit qu’il était impressionné par ma performance aujourd’hui, mais pas moi. Parce que je me connais, et c’est le joueur que je suis. Je dois montrer cela chaque semaine », a confié El Khannouss en zone mixte. Son entraîneur, Rud Van Nistelroy lui aussi jeté des fleurs. « Je pense que notre style de jeu est parfait pour lui. Jouer entre les lignes et passer par l’axe peut vraiment l’aider à progresser. Sa technique et son talent sont exceptionnels », a déclaré le Néerlandais en conférence de presse d’après-match.

 

Kevin De Bruyne comme modèle

Son physique, son pied droit, sa capacité de trouver des lignes de passes que très peu sont en mesure de voir, les qualités de Bilal El Khannouss font forcément penser à un certain Kevin De Bruyne qui par ailleurs est son modèle. Mais contrairement au milieu de terrain de Manchester City, lui a décidé de représenter le Maroc sur le plan international après avoir évolué avec les catégories de jeunes de la Belgique, son pays de naissance jusqu’aux U18. Il s’est d’ailleurs servi de l’erreur commise par son idole pour faire un choix judicieux au moment de quitter le KRC Genk. « Je ne veux pas quelque chose de trop grand d'un coup. Regardez Kevin De Bruyne, qui avait quitté Genk pour Chelsea, l'un des plus grands clubs du Monde. Il a été obligé de faire un pas en arrière, et c'est ce que je veux éviter. Étape par étape jusqu'au sommet absolu, sans retour en arrière. Tel est mon plan », a-t-il déclaré en mai 2024 à Belang van Limburg lorsqu’il était annoncé un peu partout en Europe.

A 20 ans, Bilal El Khannouss connaît une ascension fulgurante dans sa carrière comme le témoigne son importance grandissante chez les Lions de l’Atlas du Maroc avec lesquels il compte déjà 18 capes avec une Coupe du monde (2022) au Qatar et une CAN (2023) en Côte d’Ivoire. Avec les U23, il a remporté la CAN et aussi la médaille de bronze aux JO de Paris 2024. Sous contrat jusqu’en 2028 avec Leicester City, il est promis à un bel avenir à condition qu’il ce même niveau d’exigence envers lui-même.

SNA off-season : Eliesse Ben Seghir, le maestro marocain de l'AS Monaco

Eliesse Ben Seghir est né le 16 février 2005 à Saint-Tropez en France. Pur produit de la formation monégasque, il est passé par les U19 et les U21 avant de devenir professionnel en décembre 2022. Devenu un pion essentiel du club du Rocher, l'international marocain est auteur de 7 buts et 4 passes décisives en 23 matchs toutes compétitions confondues cette saison.

Saison 2024/25, la confirmation de son talent

Eliesse Ben Seghir

Le 28 décembre 2022, Eliesse Ben Seghir faisait ses premiers pas chez les Pros et c'était face à l'AS Monaco. Un début rêvé pour le Marocain. Lancé à la 46e minute, il signe un doublé et offrait la victoire (3-2) à son équipe en déplacement. Il devient donc le plus jeune joueur à inscrire un doublé pour sa première apparition en Ligue 1 sur ces 75 dernières années. Un moment qu'il n'oubliera jamais et qu'il a raconté dans une interview à l'UEFA.

« Bien sûr. C'est un match inoubliable. On sortait de la trêve parce qu'il y avait la Coupe du Monde. J'avais déjà pu commencer à jouer avec les pros, ce qui m'avait permis de prendre mes marques, et je sentais ce petit truc comme quoi le coach avait confiance en moi. On jouait contre Auxerre, on va dire que le résultat n'était pas celui qu'on espérait à la mi-temps. Il décide de faire des changements, et là je me dis que c'est ma chance, je suis obligé de la saisir donc je me donne à fond. J'ai la chance que (Aleksandr) Golovin me fasse la passe proche du but pour marquer mon premier but assez rapidement. Après je suis en confiance et je mets ce deuxième but qui nous donne la victoire. », s'est-il souvenu.

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Après deux saisons prometteuses à l'AS Monaco, Eliesse Ben Seghir est attendu pour confirmer son talent cette année. Sans hésiter, il l'a fait. Mieux, il dépasse les attentes. Le milieu offensif de l'AS Monaco, cette saison, est un véritable playmaker des Monégasques et les chiffres sont évocateurs. Déjà, il est décisif à 11 reprises (7 buts, 4 passes) en 23 matchs. Excellent sur les contre-attaques, le jeu dans les petits espaces, brillant dans le jeu intérieur et précis sur les passes en profondeurs, le natif de Saint-Tropez a un bilan de 79,3% de passes réussies, 1,2 passes clés, 1,1 dribbles, 31,7 de passes en moyenne par match, selon Whoscored.

Eliesse Ben Seghir rayonne avec le Maroc

Golden Boy 2024 Eliesse Ben Seghir parmi les finalistes
Eliesse Ben Seghir

Après avoir joué dans toutes les catégories de jeunes de l'Equipe de France, Ben Seghir choisit le Maroc chez les A. Il effectue ses débuts avec les Lions de l'Atlas le 22 mars 2024. Le milieu offensif de l'AS Monaco s'est rapidement adapté au jeu de la sélection marocaine et est devenu un véritable pion essentiel. En matchs, il a marqué 3 buts et délivré 2 passes décisives.

« J’ai fait ce choix par rapport à mes racines. Mes deux parents sont marocains. Et les racines l’ont emporté. La FFF a essayé de me garder, mais j’assume ce choix et je fonce. Pourquoi attendre quand on sait ce qu’on veut ? Quand l’équipe du Maroc t’appelle, c’est difficile de refuser. Walid Regragui m’a montré un projet très bien et m’a montré l’amour qu’il portait pour moi et l’envie du pays de m’avoir. C’est mon origine. J’étais à Marrakech cet été, j’étais à la CAN U23 aussi et j’ai vu l’engouement que le peuple porte aux joueurs mêmes des autres catégories. C’était incroyable. », a-t-il dit après avoir officiellement opté pour les demi-finalistes de la Coupe du Monde 2022.

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Agé de 19 ans, il a pris part aux JO 2024 à Paris. Avec la sélection olympique marocaine, il a terminé 3e avec la médaille de bronze au cou. Toujours performant avec l'équipe nationale, la pépite sera un des atouts majeurs de Walid Regragui pour la CAN 2025 qui va se tenir au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Le joueur a énormément grandi en maturité.

Eliesse Ben Seghir, un style à la Neymar Jr

Top-50 NXGN 2024 Eliesse Ben Seghir

Eliesse Ben Seghir est un régal à voir jouer. A l'aise avec le ballon, très technique, joueur polyvalent et imprévisible, le Marocain est un véritable artiste. Sans surprise, il a opté pour Neymar comme idole ; un des joueurs qui l'ont inspiré dans son enfance.

« Je dirais que c'est quelqu'un (ndlr, Ben Seghir) qui kiffe jouer au foot avant tout, qui en a fait sa passion. Je pense que c'est aussi un joueur qui aime donner du plaisir aux spectateurs quand ils viennent voir les matchs. Je sais ce que ça fait, j'ai grandi avec des idoles comme Neymar, qui donnent du plaisir aux spectateurs, donc moi j'aime aussi en procurer. C'est un joueur qui dribble, qui sait marquer des buts, faire des passes décisives et qui aide ses coéquipiers. », a-t-il révélé à l'UEFA.

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Ayant fait partie de la short-list pour le trophée du Jeune joueur africain de l'année aux CAF Awards 2024, Eliesse Ben Seghir n'a pas pu être présent parmi les finalistes. Mais, l'avenir est radieux pour lui. Il a l'année prochaine pour décrocher ce trophée, récompensant la pépite africaine. Il est étincelant avec l'AS Monaco, suivi par de nombreux clubs. Tous les signaux sont aux verts pour lui pour tuer toute concurrence. Une chose est certaine ; son talent est indéniable.